Comment se déroule une séance d’hypnose ?

Chaque séance d’hypnose est unique et s’adapte aux besoins spécifiques de la personne accompagnée. Toutefois, elle suit généralement plusieurs étapes clés :

Un échange de fin de séance

Nous prenons quelques minutes pour discuter de vos ressentis et des éventuels changements perçus. Selon votre besoin, nous établissons un plan d’accompagnement personnalisé pour assurer un suivi efficace et optimiser les résultats sur le long terme.

Combien de séances sont nécessaires ?

Le nombre de séances varie en fonction des objectifs et des problématiques de chacun. Certaines personnes observent un changement significatif dès la première séance, tandis que d’autres bénéficient d’un accompagnement sur plusieurs rencontres pour ancrer durablement les transformations souhaitées.

FAQ – Questions fréquentes sur l’hypnose et son accompagnement

L’hypnose est un état de conscience modifié, tout à fait naturel, situé entre la veille et le sommeil. Sous hypnose, l’attention est focalisée et la suggestibilité accrue. Cela permet d’être plus réceptif aux suggestions positives et de trouver de nouvelles solutions pour atteindre votre objectif. Ce n’est ni du sommeil, ni une perte de conscience.

En séance, le thérapeute vous guide pour atteindre cet état hypnotique et enclencher le travail thérapeutique.

L’hypnothérapie est une thérapie brève reconnue pour traiter efficacement de nombreuses problématiques. Elle excelle particulièrement dans la gestion du stress et de l’anxiété, le traitement des phobies et des traumatismes, l’arrêt du tabac et autres addictions, la perte de poids, les troubles du sommeil, la gestion de la douleur chronique, et le renforcement de la confiance en soi. L’hypnose aide également à surmonter les blocages émotionnels, modifier les comportements indésirables et optimiser la préparation mentale.

Cependant, elle n’est pas adaptée à tous : les psychoses, troubles bipolaires sévères et épilepsie non stabilisée constituent des contre-indications. Chaque situation nécessite une évaluation personnalisée pour garantir une prise en charge appropriée.

Oui, la quasi-totalité des personnes peuvent entrer en état d’hypnose, car c’est une capacité naturelle du cerveau humain. La réceptivité ne dépend pas d’une “faiblesse” d’esprit, mais plutôt de votre motivation, de votre confiance envers le praticien et de votre capacité à lâcher prise.

Certaines personnes y entrent plus rapidement que d’autres, et c’est tout à fait normal.

Environ 90% de la population est réceptive à l’hypnose selon des études de Stanford (Spiegel, 2013).

Les sensations varient d’une personne à l’autre : relaxation profonde, légèreté ou lourdeur corporelle, chaleur agréable, détachement, concentration accrue. Certains visualisent facilement, d’autres ressentent plus. Il peut y avoir une distorsion temporelle (la séance paraît plus courte). Des études (Oakley & Halligan, 2009) montrent une activation cérébrale spécifique des zones sensorielles. Aucune sensation n’est “meilleure”, chaque expérience est unique et généralement perçue comme très ressourçante. L’important est votre confort.

La croyance aide mais n’est pas indispensable. L’efficacité repose davantage sur votre capacité à vous concentrer et à lâcher prise. Des résultats sont observés même chez les sceptiques (source : Milling et al., Psychology of Consciousness, 2018).

Non, l’hypnose thérapeutique est une pratique sûre lorsqu’elle est réalisée par un professionnel formé. C’est un état naturel que nous expérimentons quotidiennement (lecture absorbante, trajet automatique). Vous restez conscient et pouvez interrompre la séance à tout moment. Si l’hypnothérapeute s’arrêtait brutalement, vous sortiriez spontanément de transe ou glisseriez vers un sommeil naturel. Une méta-analyse de Heap & Aravind (2002) confirme qu’aucun cas de “blocage” n’a jamais été documenté scientifiquement. Votre cerveau retrouve toujours son état de veille normal.

Le seul “risque” est que la séance ne produise pas les effets escomptés si vous n’êtes pas prêt(e) au changement ou si la confiance n’est pas établie.

Non, jamais. Ce sont parmi les idées reçues les plus tenaces.

L’hypnose ne permet pas de manipuler quelqu’un contre sa volonté. Vous gardez votre libre arbitre et n’acceptez que ce qui correspond à vos valeurs morales.

Il s’agit d’une véritable collaboration thérapeutique où vous participez activement. Vous pouvez parler, bouger et même interrompre la séance à tout moment. Les études scientifiques le confirment : votre conscience critique reste bien présente, comme l’ont démontré Oakley & Halligan (2013) grâce à l’électroencéphalographie (EEG).

L’hypnose est un partenariat, pas une prise de contrôle.

Oui, la plupart des gens se souviennent de toute l’expérience, ou du moins des moments importants. L’objectif n’est pas l’amnésie, mais la prise de conscience et le changement.

Parfois, comme dans un rêve éveillé, certains détails peuvent sembler flous, mais les messages clés et les sensations agréables restent accessibles à votre mémoire consciente.

L’important est que votre inconscient intègre pour initier le changement souhaité.

De nombreuses études confirment son efficacité pour soulager la douleur, l’anxiété et les troubles du sommeil. La méta-analyse de Valentine et al. (2016) valide notamment ces bénéfices pour la douleur chronique et les troubles psychosomatiques.

Le CHU de Liège illustre parfaitement cette évolution : plus de 9 000 interventions chirurgicales y ont été réalisées avec succès sous hypnosédation ces dernières années.

Cette pratique bénéficie aujourd’hui d’une reconnaissance officielle. L’OMS la considère comme un traitement complémentaire valide, tout comme l’INSERM qui a confirmé son efficacité dans son rapport de 2015 (Évaluation de l’efficacité de la pratique de l’hypnose).

Le nombre de séances varie selon vos objectifs, votre situation personnelle et votre implication dans le processus.

L’hypnose étant une thérapie brève, des résultats significatifs apparaissent souvent rapidement. Pour une phobie simple, 1 à 3 séances peuvent suffire. Les problématiques plus complexes nécessitent naturellement un accompagnement plus approfondi.

Une étude de l’Université de Nantes, montre une efficacité moyenne en 4-6 séances.

L’hypnose thérapeutique est un accompagnement qui vise votre bien-être et utilise des suggestions adaptées à vos objectifs personnels dans un environnement sécurisant et confidentiel.

L’hypnose de spectacle vise à divertir, souvent avec des sujets très réceptifs. L’hypnose de spectacle a un but de divertissement, avec des volontaires motivés et des suggestions spectaculaires.

Je pratique à la fois l’hypnose thérapeutique et l’hypnose de spectacle. Cette double expertise me permet d’allier déontologie rigoureuse et efficacité maximale dans ma pratique thérapeutique.

Mes séances durent généralement une heure. Contrairement à certains praticiens qui consacrent 20 à 30 minutes à l’induction hypnotique, je privilégie une entrée en état d’hypnose rapide (5 à 10 minutes) pour dédier l’essentiel du temps au travail thérapeutique proprement dit. C’est ma façon de respecter votre temps et votre investissement.

Les deux impliquent une conscience modifiée mais diffèrent dans l’approche.

La méditation est auto-dirigée, vise l’observation sans jugement et la pleine conscience.

L’hypnose est guidée, orientée vers un objectif thérapeutique spécifique avec suggestions actives. Les études IRM (Demertzi, 2011) montrent des activations cérébrales distinctes.

Les deux pratiques sont complémentaires et bénéfiques pour la santé mentale.

L’hypnose figure parmi les méthodes les plus efficaces pour arrêter de fumer.

Une étude d’Elkins et al. (2008) révèle un taux de réussite de 36% après 6 mois, soit le double des substituts nicotiniques seuls (18%).

L’Association Française pour l’Étude de l’Hypnose Médicale (AFEHM) rapporte des résultats encore plus encourageants :

 

  • 72% de réussite après 1 mois

  • 63% après 2 mois

  • 45% après 3 mois

  • 35 à 40% après 6 mois

 

Ces chiffres confirment l’efficacité durable de l’hypnose dans le sevrage tabagique.

Les deux impliquent une conscience modifiée mais diffèrent dans l’approche.

La méditation est auto-dirigée, vise l’observation sans jugement et la pleine conscience.

L’hypnose est guidée, orientée vers un objectif thérapeutique spécifique avec suggestions actives. Les études IRM (Demertzi, 2011) montrent des activations cérébrales distinctes.

Les deux pratiques sont complémentaires et bénéfiques pour la santé mentale.

L’hypnose n’est pas un don ! Vous pouvez apprendre à vous hypnotiser.

L’auto-hypnose est une technique accessible et utile pour gérer le stress ou renforcer la confiance en soi. Elle s’apprend avec un professionnel, des vidéos, des livres.

J’aime l’utiliser dans ma pratique car elle est complémentaire aux séances, renforce les bénéfices thérapeutiques et développe l’autonomie des patients.

Non, l’hypnose est un complément, pas un substitut à un traitement médical. Elle peut aider à mieux vivre certains symptômes, mais ne remplace jamais l’avis ou le suivi d’un professionnel de santé.

Le remboursement dépend du praticien. Si pratiquée par un médecin ou psychologue, remboursement partiel possible par la Sécurité sociale.

Certaines mutuelles remboursent les séances chez un hypnothérapeute certifié (vérifier votre contrat). Tarifs moyens : 60-100€ par séance. Considérée comme médecine complémentaire, elle n’est pas systématiquement prise en charge. Renseignez-vous auprès de votre mutuelle pour les forfaits “médecines douces”.

Peu de contre-indications absolues. Prudence requise pour : schizophrénie, troubles bipolaires non stabilisés, épilepsie non contrôlée, troubles dissociatifs sévères. Déconseillée en phase aiguë de dépression sévère sans suivi psychiatrique. Les études (Alladin, 2012) montrent que l’hypnose, bien encadrée, peut même aider certains troubles psychiatriques.

À titre personnel, je préfère ne pas prendre en charge les personnes ayant ces pathologies car j’estime ne pas avoir le savoir et la connaissance nécessaire pour le faire.