L’hypnose intrigue, fascine… et parfois inquiète. Entre les spectacles où l’on voit des volontaires faire la poule sur scène et les mythes véhiculés par le cinéma, il n’est pas rare d’entendre : c’est pas dangereux l’hypnose ?
La question est légitime, nous allons tenter d’y répondre objectivement.
L’hypnose, un état naturel et sans danger.
Contrairement aux idées reçues, l’hypnose n’est pas un état de perte de contrôle ou de soumission à la volonté d’un autre. Il s’agit d’un état modifié de conscience, que nous expérimentons tous naturellement plusieurs fois par jour : lorsque nous sommes absorbés par un film, plongés dans nos pensées, ou concentrés sur une tâche au point d’oublier le reste. L’hypnose thérapeutique s’appuie sur ce phénomène naturel pour faciliter le changement et le mieux-être.
Selon l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), l’hypnose médicale est une technique sûre, utilisée dans de nombreux hôpitaux français pour la gestion de la douleur, l’anxiété ou encore l’accompagnement de certains soins. Les patients restent conscients, gardent le contrôle et peuvent sortir de l’état hypnotique à tout moment (Inserm, Hypnose – Évaluation de l’efficacité de la pratique de l’hypnose). L’hypnose ne peut pas forcer quelqu’un à agir contre sa volonté ou ses valeurs.
L’hypnose, pratiquée par un professionnel formé, ne présente pas de danger et peut être un complément efficace à d’autres traitements, notamment pour la gestion de la douleur ou des troubles anxieux.
Un outil puissant, pas magique !
Comme tout outil puissant, l’hypnose dépend avant tout de la personne qui la pratique. Ce n’est pas l’hypnose en elle-même qui pourrait être dangereuse, mais l’usage qu’on en fait. Un thérapeute compétent, formé et bienveillant utilisera l’hypnose pour accompagner, soutenir et aider la personne à atteindre ses objectifs.
À l’inverse, une personne mal intentionnée ou non formée pourrait nuire, mais cela reste vrai pour n’importe quelle relation d’aide ou de confiance.
Il est important de rappeler que la manipulation ne nécessite pas l’hypnose : une bonne rhétorique, une capacité à mentir ou à jouer sur les émotions suffisent largement à influencer autrui.
L’hypnose, elle, ne donne pas de super-pouvoirs au praticien, ni ne transforme le patient en marionnette.
Comment choisir son hypnothérapeute ?
Pour profiter pleinement des bienfaits de l’hypnose en toute sécurité, il est essentiel de choisir un thérapeute certifié, formé dans une école reconnue, et qui inspire confiance. N’hésitez pas à vérifier les qualifications, à lire les avis, et surtout à écouter votre ressenti lors des premiers échanges. Un bon hypnothérapeute saura vous rassurer, répondre à vos questions et respecter vos limites.
Fiez-vous à votre instinct : si vous ne vous sentez pas à l’aise, il est tout à fait légitime de chercher un autre professionnel. La relation de confiance est la clé d’une expérience positive et efficace en hypnose.
Conclusion
L’hypnose n’est pas dangereuse en soi. Elle est même un formidable outil de transformation personnelle, validé par la science et utilisé dans de nombreux hôpitaux et cabinets en France. Comme pour tout accompagnement, la sécurité réside dans le choix du praticien et dans la qualité de la relation instaurée. Osez franchir le pas, informez-vous, et laissez-vous surprendre par les ressources insoupçonnées de votre esprit !